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Du 29 au 31 juillet 2016, mon mari Frédéric et moi avons eu le plaisir et l’honneur d’organiser une initiation interculturelle au canot-camping. C’était la septième fois que j’organise cette activité, que j’organise une fois par été depuis 2010. Les premières fois, d’autres guides expérimentés étaient présents. Nous avons appris d’eux, et avons maintenant acquis les connaissances et la confiance pour guider nous-mêmes. Il est si spécial d’être en mesure de partager cette expérience avec des nouveaux arrivants et autres nouveaux canoteurs. C’est très compliqué: les participants ne savent pas nécessairement quoi que ce soit au sujet du canot ni du camping, et encore moins comment être à l’aise en plein air au Québec ou comment «survivre» et être bien dans une région éloignée, loin des voitures et sans réception cellulaire.
Il y avait 16 personnes en tout: 14 participants ainsi que Frédéric et moi. J’ai organisé une réunion de planification quelques jours avant, ce qui a donné aux participants l’occasion de poser des questions, partager des inquiétudes, et planifier les repas ensemble. Ça aide pour se préparer psychologiquement pour cette expérience qui comporte quelques défis. J’aime pouvoir leur montrer des exemples de vêtements et autres articles appropriés qu’ils peuvent trouver chez eux ou au magasin dollar. Nous complétons par des tentes, des sacs de couchage, etc. de location de MEC (un gros merci !)
Mon but est de donner aux participants autant d’outils que possible pour organiser ce genre de sortie avec leurs amis et familles. Il y a tellement de choses à apprendre. Chaque année, je suis à nouveau surprise par combien de temps il me faut pour organiser cette activité. Par exemple, faire les repas en équipe prend beaucoup de coordination, mais vaut bien l’effort car tout le monde aime partager la nourriture que nous avons fait ensemble, et on apprend en cours de route. Les différences linguistiques et culturelles rajoutent à la confusion: la personne qui devait apporter le fromage parmesan n’en avait jamais entendu parler; le couple qui a apporté les « smores » ont trouvé des versions créatives de la recette en ligne. Une équipe père-fils du Québec a apporté un délicieux « pouding chômeur » maison, un dessert traditionnel du Québec! Parmi tant d’autres mets délicieux. Tout le monde a tant contribué.
Les participants étaient originaires de pays tels que l’Algérie, la Colombie, l’Ile Maurice, les États-Unis, la Jamaïque, l’Afghanistan, la Syrie, et le Québec. Certains sont ici à Montréal depuis de nombreuses années, et d’autres sont arrivés récemment. Quatre étaient des réfugiés syriens de 21 ans qui sont arrivés à Montréal il y a 6 mois: deux paires de jumeaux non-identiques, par coïncidence. La plupart des participants n’avaient jamais fait du canot, ni du camping, ni du canot-camping auparavant. Il y avait une belle dynamique de partage et d’échange entre les cultures. Par exemple, autour du feu de camp et sous le ciel étoilé, notre participante colombienne a posé beaucoup de questions mignonnes sur le sens de diverses expressions et mots québécois, et un de nos participants québécois lui a répondu avec humour et enthousiasme. Ma tente était à côté des Syriens; c’était un plaisir d’entendre leurs discussions passionnées en arabe lorsqu’ils montaient leur tente pour la deuxième fois, cette fois sans aide.
Nous sommes allés à « Vallée Bras-du-Nord», une excursion magnifique de 18 km sur une rivière à l’ouest de la ville de Québec. Cet itinéraire populaire est géré par une «coopérative de solidarité», avec beaucoup de succès. Il y avait alors beaucoup d’autre monde au premier site de camping et à la mise-à l’eau. C’était devenu plus calme et plus serein un peu plus tard. L’itinéraire peut se faire en une seule journée, ou alors il y a la possibilité de camper à mi-chemin au grand et beau « Camping de la Vallée ». Je craignais que la route soit trop courte en deux jours, mais en fait, c’était idéal. Juste assez pour se sentir un peu éloigné, et se fatiguer un peu, en laissant beaucoup de temps pour se baigner et profiter du beau cadre, et rentrer à la maison à une heure raisonnable dimanche soir.

Ce fut un plaisir de voir plusieurs personnes qui se baignaient dans l’eau douce pour la première fois; la plupart ont été habitués aux océans et aux piscines autrement. Il n’y avait pas beaucoup de moustiques. Nous avons suspendu notre nourriture la nuit en cas de visites d’animaux. Les Syriens étaient particulièrement nerveux au sujet de serpents. Quand je leur ai assuré qu’il n’y a pas de serpents toxiques au Québec, Ziad a plaisanté que « c’est comme dire qu’il n’y a que des ours végétariens au Québec! »
Il y avait une chute d’eau spectaculaire pour admirer à mi-chemin, une des plus hautes que je connaisse. Un courant doux nous amenait en aval, avec quelques mini-rapides pour bien mêler nos nouveaux canoteurs et les faire tourner en rond ! La plupart des duos ont cité la communication avec leur partenaire de canot comme étant le plus grand défi de la fin de semaine, mais tous semblaient en bons termes à la fin quand même. Nous avons apprécié les plages de sable et les hautes falaises le long de la route. Nous avons apporté tout le matériel dans nos canots pour vivre en autonomie samedi et dimanche. J’ai montré au groupe comment imperméabiliser leur matériel en utilisant des sacs à ordures résistants. Pour une raison quelconque ce groupe était particulièrement nerveux de l’idée de chavirer; finalement, personne n’a chaviré. Il faisait beau toute la fin de semaine.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour manger une crème glacée à St-Raymond à « Ti-Oui ». Benoit nous a expliqué que ça vient de « Petit Louis ». Quelques personnes ont expérimenté avec les façons de commander une crème glacée ; « un marbré dans le noir » avait beaucoup de succès. J’ai suggéré que si Majd voulait ouvrir un bar laitier un jour il pourrait l’appeler «Ti-Maj ».
Et sans plus tarder, voici quelques commentaires de la part de nos participants:
Merci beaucoup pour l’organisation du week-end Canot-camping à Vallée bras du nord. C’était parfait pour une initiation au camping en autonomie. Les déplacements du camp en canot étaient la cerise sur le gâteau !
Les images des milliers d’étoiles dans le noir total autour du feu de camp, du lit de rivière longé de chaîne d’arbres et montagnes, la chute d’eau douce d’une hauteur impressionnante, ne quitteront pas ma tête pour longtemps !
Pour prolonger ce sentiment de symbiose avec la nature, le lendemain matin chez moi, je me suis levée très tôt pour prendre mon petit déjeuner dans mon balcon, sous les chants d’oiseaux et entourée d’immenses arbres, sans bruits de civilisation.
Merci encore à vous et votre conjoint, gardez toujours vos sourires et vôtres bonnes humeurs contagieux ?
– Farida
La semaine dernière, nous sommes allés à la vallée Bras du nord pendant 3 jours pour y faire du canoë-camping accompagné de 16 personnes.
Je ne peux pas dire que c’était une expérience complètement facile parce que c’était ma première fois mais comme-même c’était magnifique.
Se fusionner avec la nature à loin de technologie, à mon avis c’est une chose très important parce que nous nous sommes transformés graduellement des personnes très dépendants à la technologie qui est indispensable, cependant parfois c’est utile parfois de la dispenser ainsi nous pouvons développer notre compétence de survivre et bien communiquer avec les autres. Heureusement j’avais la chance de vivre cette expérience dans une façon très amusant. J’apprenais tout le temps les bases de camping et de canoë, j’avais de temps pour nager dans la rivière, regardais les paysages et je passais de temps plaisant autour le feu les soirées. Finalement j’ai envie de refaire tous des plus fois parce que la nature c’est le paradis.
– Majd
Du plein air en pleine nature et en chaleureuse compagnie, toute une fin de semaine, voilà de quoi vivifier nos sens et nous remettre en train!
Notre initiation au canot-camping fut riche en dépaysement, en amicales rencontres et… en défis: pas si simple d’esquiver roches, hauts-fonds et branches en dévalant le courant de la rivière! Mais nos guides Adrienne et Fred ont su nous montrer les rudiments du maniement de la pagaie et nous inspirer confiance. Après 2 jours de navigation et de baignades, nous sommes arrivés, si tôt il me semble, sain et sauf au terme de notre périple de 18 km.
Hommage aux autochtones et aux pionniers de la Nouvelle-France pour qui 100 km de canotage quotidien étaient fréquents!
– Benoît
It was a great first adventure in Quebec. To see all the places we have been through, and to enjoy the nature and running water of this wonderful place was really an amazing thing to do.
I liked the fact that everything was green, It is good to stay in a place away from concrete and steel!
And to go in the canoe enjoying the water and the wonderful surroundings was really amazing too.
It is really a great way to pass my first weekend here in Quebec, Canada!
thank you!
– Zaki
When I was in my country, several times I saw people doing the canoe activity on television, sometimes in the sport news, sometimes in the movies. I didn’t had the idea that one day I’ll do it too!
Even I didn’t thought about it, because I didn’t hear anybody did it before in Syria.
So, when I knew that in the summer we’re going to do the Canoe-camping, I was like… OH MY GOD!! Is it me who is going to do it??!!!
I was really happy, but at the same time I worried, because it is going to be my first time, and maybe it will be so difficult for me to do it.
I was thinking like this even when two professionals of our group explained the steps very well for us.
My first 5 minutes were the hardest. Too many things were rolling and rolling in my head. I should stay in the middle, I should be in the same rhythm with my partner. I must keep my eyes open and my brain awake!
But after that, it was easy, okay it was not that easy, but also not that hard.
During the journey I saw the beautiful fantastic nature of Quebec, it was like I said before, it was like the movies.
Another important thing I did it for the first time in my life, I swam in the river! It was really awesome!
During the three days, there was no mobile network, and I was really happy with that, because I got the time to keep my eyes on the nature, and enjoying the beautiful views over there.
One last thing, I know that I talked a lot, but there were many thing new for me, so I love to talk about them. So, the last thing I would like to talk about is sleeping near the banks of the river in a tent!
I did a lot of camping in Syria, but I’ve never slept in a tent in the forest!
It was a great experience.
I spent a lovely beautiful days there, and I’m sure that I will do it again and again.
Thank You.
– – Jad Albasha
*** English version
On July 29-31st, my husband Frédéric and I had the pleasure and honour of leading an “intercultural” introduction to canoe-camping weekend. It is the seventh I’ve organized, one per summer, since we started back in 2010. At first, other experienced guides led this trip. We learned from them, and now have gained the knowledge and confidence to lead this ourselves. It is so special to be able to share these skills and this experience with newcomers. It’s quite involved: participants don’t necessarily know anything about canoeing or camping, much less how to be comfortable in the outdoors in Quebec or how to “survive” and be well in a remote setting far from cars and cell phone reception.
There were 16 of us in all: 14 participants plus Frédéric and I. I held a planning meeting a few days prior, which gave participants a chance to ask questions, voice worries, and plan meals together. It helps them prepare psychologically for an experience which has its challenges. I like having the chance to show them examples of clothing they could bring from their own wardrobes and gear they can improvise from simple items at home. This is supplemented by rental tents, sleeping bags etc. from MEC (thank you!!)
My goal is to give participants as many tools as possible to go on and organize this kind of outing (or any camping or canoeing for that matter) with friends and family. There’s so much to learn. Every year, I am once again surprised by how long it takes me to organise this trip. For example, doing the meals as a team takes a lot of coordination, but is well worth the effort when everyone enjoys sharing food we made together, and learns from the process. Language and cultural differences add to the confusion: the person assigned “parmesan cheese” had never heard of it; the couple who were assigned “smores” needed to look up the recipe online (and came up with a delicious twist). A father-son team from Quebec brought a delicious homemade “pouding chômeur”, a traditional Quebec dessert, plus a fantastic spaghetti sauce! Among other highlights. Everyone contributed so much.
Participants hailed from countries such as Algeria, Columbia, Mauritius, the United States, Jamaica, Afghanistan, Syria, and Quebec. Some had been in Montreal for many years, and others were recent arrivals. Four were Syrian refugees who arrived in Montreal 6 months ago: two sets of two non-identical twin 21-year-old brothers, coincidentally. Most participants had never been canoeing, nor camping, nor canoe-camping before. There was a wonderful dynamic of sharing and exchange across cultures. For example, around the campfire and under the starry sky, our Columbian participant asked many sweet questions about the meaning of various Quebec expressions and words, and one of our more local participants answered her with humour and enthusiasm. My tent was beside the Syrians; I loved overhearing their passionate discussions in Arabic as they worked together to pitch their tent for the second time, this time without “outside” help.
We went to “Vallée Bras-du-Nord”, a stunning 18 km river trip west of Quebec City. This popular route is run by a local “coopérative de solidarité”, with much success. The first campground and put-in were hopping with people as a result. It was quieter and more serene as we travelled down the river. The route can be done all in one day, or else there is the option to camp half-way down at the peaceful and big “Camping de la Vallée”. I was worried the route would be too short when divided up into two days, but in fact it was ideal. Just enough to feel like we were going somewhere and tiring ourselves out a bit, but leaving time for swimming and taking advantage of the place and getting home at a reasonable hour on Sunday.

It was a delight to see a number of people swimming in fresh water for the first time; most were accustomed to oceans and swimming pools otherwise. There weren’t many mosquitoes. We hung our food at night in case of visits from animals. The Syrians seemed unreasonably nervous about snakes. When I assured them there are no toxic snakes in Quebec, one brother quipped: “that’s like saying there are only vegetarian bears in Quebec!”
There was a rather spectacular waterfall to admire partway down, one of the highest I’ve ever seen. The river mostly consisted of moving current and even a couple of mini rapids to get our new paddlers turning around in circles. Most paddling duos cited communication with their paddling partner as the greatest challenge of the weekend, but all seemed on speaking terms by the end. We enjoyed sand beaches and high cliffs along the route. We carried everything we needed in the canoes. I showed the group how to waterproof their gear well using sturdy garbage bags. It was sunny all day every day. For some reason this group was especially nervous about the prospect of flipping; no one flipped.
On the way home, we stopped for soft-serve ice cream in St-Raymond at “Ti-Oui”, which Benoit told us derives from “Petit Louis”. A few people experimented with soft-serve ordering lingo. “Un marbré dans le noir” will get you a vanilla-chocolate twist dipped in chocolate, we established. I suggested that Majd open an ice cream store one day called “Ti-Maj”.
And without further ado, here are some comments directly from our participants:
Merci beaucoup pour l’organisation du week-end Canot-camping à Vallée bras du nord. C’était parfait pour une initiation au camping en autonomie. Les déplacements du camp en canot étaient la cerise sur le gâteau !
Les images des milliers d’étoiles dans le noir total autour du feu de camp, du lit de rivière longé de chaîne d’arbres et montagnes, la chute d’eau douce d’une hauteur impressionnante, ne quitteront pas ma tête pour longtemps !
Pour prolonger ce sentiment de symbiose avec la nature, le lendemain matin chez moi, je me suis levée très tôt pour prendre mon petit déjeuner dans mon balcon, sous les chants d’oiseaux et entourée d’immenses arbres, sans bruits de civilisation.
Merci encore à vous et votre conjoint, gardez toujours vos sourires et vôtres bonnes humeurs contagieux ?
– Farida
Du plein air en pleine nature et en chaleureuse compagnie, toute une fin de semaine, voilà de quoi vivifier nos sens et nous remettre en train!
Notre initiation au canot-camping fut riche en dépaysement, en amicales rencontres et… en défis: pas si simple d’esquiver roches, hauts-fonds et branches en dévalant le courant de la rivière! Mais nos guides Adrienne et Fred ont su nous montrer les rudiments du maniement de la pagaie et nous inspirer confiance. Après 2 jours de navigation et de baignades, nous sommes arrivés, si tôt il me semble, sain et sauf au terme de notre périple de 18 km.
Hommage aux autochtones et aux pionniers de la Nouvelle-France pour qui 100 km de canotage quotidien étaient fréquents!
– Benoît
La semaine dernière, nous sommes allés à la vallée Bras du nord pendant 3 jours pour y faire du canot-camping accompagné de 16 personnes. Je ne peux pas dire que c’était une expérience complètement facile parce que c’était ma première fois mais comme-même c’était magnifique. Se fusionner avec la nature à loin de technologie, à mon avis c’est une chose très important parce que nous nous sommes transformés graduellement des personnes très dépendants à la technologie qui est indispensable, cependant parfois c’est utile parfois de la dispenser ainsi nous pouvons développer notre compétence de survivre et bien communiquer avec les autres. Heureusement j’avais la chance de vivre cette expérience dans une façon très amusant. J’apprenais tout le temps les bases de camping et de canoë, j’avais de temps pour nager dans la rivière, regardais les paysages et je passais de temps plaisant autour le feu les soirées. Finalement j’ai envie de refaire tous des plus fois parce que la nature c’est le paradis.
– Majd
It was a great first adventure in Quebec. To see all the places we have been through, and to enjoy the nature and running water of this wonderful place was really an amazing thing to do.
I liked the fact that everything was green, It is good to stay in a place away from concrete and steel!
And to go in the canoe enjoying the water and the wonderful surroundings was really amazing too.
It is really a great way to pass my first weekend here in Quebec, Canada!
thank you!
– Zaki
When I was in my country, several times I saw people doing the canoe activity on television, sometimes in the sport news, sometimes in the movies. I didn’t had the idea that one day I’ll do it too!
Even I didn’t thought about it, because I didn’t hear anybody did it before in Syria.
So, when I knew that in the summer we’re going to do the Canoe-camping, I was like… OH MY GOD!! Is it me who is going to do it??!!!
I was really happy, but at the same time I worried, because it is going to be my first time, and maybe it will be so difficult for me to do it.
I was thinking like this even when two professionals of our group explained the steps very well for us.
My first 5 minutes were the hardest. Too many things were rolling and rolling in my head. I should stay in the middle, I should be in the same rhythm with my partner. I must keep my eyes open and my brain awake!
But after that, it was easy, okay it was not that easy, but also not that hard.
During the journey I saw the beautiful fantastic nature of Quebec, it was like I said before, it was like the movies.
Another important thing I did it for the first time in my life, I swam in the river! It was really awesome!
During the three days, there was no mobile network, and I was really happy with that, because I got the time to keep my eyes on the nature, and enjoying the beautiful views over there.
One last thing, I know that I talked a lot, but there were many thing new for me, so I love to talk about them. So, the last thing I would like to talk about is sleeping near the banks of the river in a tent!
I did a lot of camping in Syria, but I’ve never slept in a tent in the forest!
It was a great experience.
I spent a lovely beautiful days there, and I’m sure that I will do it again and again.
Thank You.
– Jad Albasha
Photo par Amir
Bravo pour cette belle excursion!
Merci beaucoup! On s'est bien amusé!